Pourquoi cette infidélité temporaire au Finistère ?
Tout d'abord parce qu'on ne peut pas avoir peint la Vendée pendant 10 ans sans être toujours habité par sa Côte de Lumière.
Ensuite, j'ai longtemps traité les paysages vendéens dans un style, certes figuratif, mais très structuré, très construit. Ma palette était vigoureuse, la couleur franche se substituant souvent à la nuance. Depuis mon "come-back", je suis dans une démarche résolument figurative, mais obsédée par une quête d'intimisme. Au bout d'un an, j'ai l'impression d'avoir découvert ma véritable sensibilité perceptive et de parvenir enfin à la traduire en peinture.
Alors, n'était-il pas tentant d'expérimenter cette nouvelle façon de peindre sur des thèmes de mon ancienne période ?
C'est aussi une manière de rendre hommage aux deux "pimprenelles" qui m'ont permis de découvrir le monde du cinéma lorsqu'elles ont tourné leur premier long métrage à Stains, à Sèvres, à St Mars sur Mer, à St Nazaire, mais aussi, en Vendée.
Sur cette série de toiles, elles avaient 3 ans et demi et c'était pendant le tournage, un après-midi de "relâche" qui nous avait permis cette petite évasion sur la Plage des Demoiselles. Hélas, le temps était plus qu'incertain, mais rien n'arrête les "méduses", ni le vent, ni les vagues...
C'est enfin un clin d’œil reconnaissant à la Vendée sans laquelle je n'aurais jamais autant évolué en peinture.
Je reviendrai prochainement sur ces considérations techniques et artistiques dans un espace interactif en cours de création sur mon site Internet www.jppeynet.fr
ST JEAN DE MONTS
La Plage des Demoiselles
Acrylique sur toile
61 X 50 (12F)
2015