samedi 24 mai 2014

LES ATYPIQUES

Chaque peintre cultive en principe un style. Au fil du temps, on peut parfois noter des changements ou des évolutions de registres qui vont constituer des époques. 

Je n'ai pas échappé à ces phénomènes, puisque mes premières huiles s'inspiraient du mouvement expressionniste. Je peignais des visages inconsciemment inspirés des oeuvres de MUNCH. Ces visages ont été exposés à Cluny en 1968. Ils ne m'ont jamais été restitués. Dommage !

Par la suite, j'ai beaucoup travaillé sur la finesse (aquarelles, pinceaux minuscules, mini formats, bref... du travail "à la japonaise"...). Je consacrerai d'ailleurs un article à ceux que je considère comme mes "maîtres". 

Puis, est arrivée cette fameuse période des pastels gras que nous avons abordée dans l'article précédent. Parfois, nécessité fait loi. Le choix de cette technique résultait d'une équation fort simple et cruelle à la fois : j'étais trop "fauché" pour me payer de l' huile et des toiles. C'est pourtant l'usage de ces fichus bâtonnets qui va me conduire pour la première fois à dépasser le stade de la représentation pour vraiment rechercher l'interprétation. Je commence alors à structurer la scène par des balayages obliques et ainsi faire vibrer l'éclairage. Le fil conducteur de tout mon parcours ultérieur est né : traquer la lumière ! 

Par la suite, je vais décomposer mes décors pour mieux les reconstruire et capturer la lumière dans une multiplicité de parcelles colorées. C'est cette période qui domine l'ensemble de ma création.

Pourtant, il est arrivé parfois que je quitte ces sentiers battus pour m'essayer de façon éphémère à d'autres techniques.

 Voici quelques exemples :




Le Passage du Gois (Vendée)
Huile sur toile.

Cette toile s'inscrit dans un registre beaucoup plus réaliste qu'à l'accoutumée. Le ciel est un à plat exécuté au couteau.



Le Marais de Saint Jean de Monts
Huile sut toile.

Cette toile est entièrement réalisée au couteau (d'habitude, j'utilise plutôt la brosse sèche) et le format carré ne m'est pas familier.



 Noirmoutier
Huile sur bois.

Dans ce cas, c'est l'incrustation de bois flotté et de divers matériaux rejetés par la mer qui est le prétexte à cette composition inhabituelle. C'est "sympa" à faire, peut-être à regarder (chacun jugera), mais je pense qu'il ne faut pas trop en abuser, car les matériaux prennent vite le pouvoir et ça peut rapidement dégénérer en "barbouille".



La femme à la chouette
Sculpture sur bois.

Voila les risques liés aux expositions collectives : on croise des sculpteurs fantastiques et on s'imagine pouvoir les imiter. Dieu que c'est dur, la sculpture ! Je crois bien que l'expérience sera unique !


Le Mont Saint Michel
Huile sur toile

"Huile sur toile", mais pas une huile conventionnelle ! Les effluves de térébenthine et autres solvants commençant à me ronger les poumons, j'avais voulu tester les premières "huiles à l'eau" (H2Oil Van Gogh de Talens). J'avais été foncièrement déçu par leur élasticité déplaisante à la brosse. Par contre, elles s'avéraient très agréables au couteau. Cette interprétation du Mont Saint Michel est le dernier vestige en ma possession d'une série exécutée avec cette technique et je dois constater que la tenue dans le temps de la peinture est excellente.



Noirmoutier
Huile sur toile (Triptyque)

Ce triptyque a été peint simultanément sur 3 toiles indépendantes. Elles sont de même hauteur, par contre, la toile centrale est plus large. Les 3 toiles ont été tout d'abord solidarisée et traitées comme un support unique. Au moment de l'encadrement, elles ont été séparées, la liaison entre les cadres étant réalisée avec des charnières en bronze permettant d'éventuelles inclinaisons des volets latéraux. 


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lundi 19 mai 2014

LE BON VIEUX TEMPS DES PASTELS GRAS

Au début des années 90, j'ai beaucoup utilisé les pastels gras. C'est une technique assez ingrate, beaucoup moins subtile que celle des pastels secs. Néanmoins, le côté un peu brutal et  rustique de ces fichus bâtonnets suintants m'a sans doute permis de mettre en place des bases que j'ai ensuite exploitées avec les huiles. Notamment, j'ai appris à substituer une couleur franche à chaque nuance, ce qui caractérise bien mon travail ultérieur. 

Voici quelques morceaux choisis parmi un stock conséquent retrouvé au fond d'un carton.


















mardi 13 mai 2014

GENÈSE D'UNE TOILE (Le Guilvinec)

Comme promis, nous allons suivre pendant quelques semaines (ou mois) la naissance d'une toile. Cet article sera donc périodiquement mis à jour.





Première étape : poser la toile sur le chevalet. C'est loin d'être le plus compliqué ! Surprise : la toile n'est pas blanche. Je ne peins jamais sur du blanc. J'enduis systématiquement la toile avec du Gesso teinté à l'acrylique (le plus souvent bleu ou gris). Cette préparation me permet de partir d'une valeur de fond médiane et donc de mieux mesurer les valeurs claires et les valeurs foncées. Ensuite, les inévitables petits "manques" sont quasiment invisibles, alors que sur une toile blanche, ils sont criants.


Ensuite, je fais un croquis sommaire (ici, le port du Guilvinec) avec un majestueux goéland qui plane au premier plan. Le crayon blanc est de rigueur sur un fond bleu.



Puis, il est l'heure de passer les premiers lavis. Je commence toujours par le ciel (normal, pour un braconnier de la lumière !!!). Après un séchage de plusieurs jours ou semaines (tout dépend de la température ambiante et de l'humidité), le ciel sera repris et j'introduirai des nuances supplémentaires. Je tiens à noter que je travaille directement à l'huile (beaucoup de peintres font leurs lavis à l'acrylique pour gagner du temps de séchage et peignent ensuite à l'huile par dessus). Je suis sans doute à classer dans les rangs des puristes !


Après le ciel, passons à l'eau. Vu la taille de la toile (80 X 60), il faut travailler à la grosse brosse et commencer par placer les nuances de mêmes valeurs.


Voila, le premier lavis est terminé. On a encore du mal à imaginer la mer, mais ça viendra ! Patience !


Pendant que le ciel et la mer sèchent, rien n'empêche de s'attaquer au "solide" ! Dans ce paysage très structuré sur la partie gauche, je vais commencer par les valeurs extrêmes (le blanc et le noir ? Non ! Presque blanc et presque noir : je n'emploie jamais ces nuances à l'état pur). 


Ensuite, on peut ajouter quelques touches de couleur pour faire un peu plaisir aux yeux.



 Et sans rien lui ajouter, soudain, la mer commence à devenir la mer. C'est dû à l'effet de profondeur créé par la mise en place des volumes. 


Au passage, un petit coup d'oeil sur la palette.


Après une dizaine de jours de séchage, on quitte les huiles fines pour passer aux huiles extra-fines. La pigmentation est plus dense et les teintes plus profondes. On va retravailler en jouant sur les contrastes pour fermer un peu plus le tableau et concentrer l'oeil sur les éléments mis en évidence. La prochaine étape se jouera en haut à gauche où le fond devra jouer dans la discrétion pour donner du relief au premier plan. Le goéland ne sera mis en place qu'à la fin, lorsque le décor sera terminé.



Voila la phase que je préfère : l'arrivée de la lumière. Les étapes précédentes sont souvent frustrantes car le relief tarde à paraître. L'éclairage d'un paysage m'a toujours passionné. C'est le moment précis où le décor s'inscrit dans le temps : on lui donne une saison, une heure, un instant éphémère longuement mémorisé. Mais il reste encore du travail. Pourtant, il est urgent de ne pas se précipiter. Je vais devoir abstraire un peu le fond pour ne pas qu'il attire trop l'oeil. L'éclairage sera l'objet d'une approche chirurgicale : un peu plus, mais pas trop ! Et puis, il restera à intégrer notre fameux goéland...


A ce stade, le travail consiste à régler l'éclairage, les ombres, les reflets. Enfin, le goéland est mis en place.



Le tableau touche à sa fin. Maintenant, il faut le retirer du chevalet, le mettre en évidence pour que mon regard le croise régulièrement. Les derniers détails s'imposeront à mes yeux. La prochaine fois, le tableau sera terminé.



Et voila, c'est fini. L'exposition de la photo numérique est un peu différente des précédentes (difficile à plusieurs jours d'écart de retrouver la même luminosité). La vérité se situe entre les deux.







dimanche 11 mai 2014

POUR LES PLUS IMPATIENTS...

Voici la première huile du millésime 2014. Il s'agit du Port du Guilvinec avec le fameux Bar de la Pointe et sa façade rouge si particulière. La toile n'est pas tout à fait terminée. Après quelques semaines de séchage, je pourrai apporter les dernières touches et... la signer ! Il y a bien longtemps que je ne l'ai pas fait.



LE GUILVINEC
Le Bar de la Pointe
Huile sur toile (80 X 60)
2014


Toute une série est prévue dans le cadre du Guilvinec. Ce port est fantastique, j'ai hâte de le "croquer" de nuit !

Peut-être vais-je essayer dans les semaines à venir de photographier les différentes étapes de la confection d'une huile... mais, vraiment pour les plus impatients !




Et voila ! La toile est terminée ! J'ai choisi de ne pas trop la retoucher. C'est toujours très difficile de dire : "J'arrête !". On a souvent tendance à vouloir peaufiner et c'est là que les affaires se compliquent. Tous les peintres ont connu ces galères qui consistent à transformer involontairement un tableau correct en croûte inextricable à force d'ajouts compulsifs et inopportuns. Il faut savoir dire stop au bon moment. Un peu trop tôt est toujours préférable à un peu trop tard. 

J'ai quelques souvenirs croustillants à ce sujet. Ainsi, j'avais expliqué à un ami la construction d'une toile et, en particulier, la façon de répartir les couleurs afin qu'elles se répondent. Le diable avait fort bien intégré la leçon et devant une toile que je venais de terminer, il me fit justement remarquer : "Ah ! J'aime beaucoup, mais c'est bizarre, tu as là, en plein milieu, une tache orpheline. On ne retrouve nulle part cette couleur !". J'éludais la remarque en disant : "ce n'est pas grave, ça arrive. L'exception confirme la règle". Il n'empêche que l'observation de ce citoyen ne cessait peu à peu de me tarauder. Je revois cette tache comme si c'était aujourd'hui : une sorte de parallélépipède dans des tons ocre violacé. N'en pouvant plus, un jour je repris la brosse et m'évertuai à retrouver la nuance sur la palette. Lorsque le bon ton fut maîtrisé, j'entrepris d'exécuter quelques rappels en bonne place sur la toile. Dès le premier coup de brosse, je compris que je faisais fausse route. Mais une force mystérieuse me contraignait à insister. Prenant un peu de recul, je réalisai l'étendue des dégâts. On ne voyait plus que ces taches mi-ocre mi-mauve qui plombaient complètement le tableau. Que faire ? Il eût été judicieux de tout arrêter et de laisser passer quelques jours afin de réfléchir calmement. Mais, dans ces moments là, une fièvre frénétique vous envahit et l'urgence ne dicte que piètres solutions. Entre autres idées, je décidai : "finalement, c'est cette teinte qui jure !". J'entrepris alors de remplacer l'ocre par je ne sais plus quelles couleurs successives. Rien n'y faisait ! Il fallait se rendre à l'évidence : la toile était en péril. Je passai des jours et des jours à la reprendre en vain. Plus je croyais avancer, plus je m'enfonçais. Je décidai d'abandonner et, quelques mois plus tard, la toile fut enduite d'un bleu uniforme sur lequel je refis une huile complètement différente. L'heureux possesseur de cette toile ignorera sans doute jusqu'à la fin de ses jours que, pour le prix d'une huile, il en possède deux !!!

Ces galères ont toujours un côté positif : elles conduisent à bien réfléchir à la façon de clôturer un tableau au moment opportun.



LES EXPOSITIONS

Je vais sans doute décevoir un certain nombre de lecteurs : il ne s'agit pas encore d'annoncer de futures expositions. Je le répète, je n'ai repris le chemin de l'atelier que depuis quelques semaines. Aussi, il faudra sans doute plus de 18 mois avant d'envisager de présenter quelque chose de cohérent.

Non, à travers cet article, je voudrais répondre à une question qui m'a régulièrement été posée : "à quoi servent les expositions ?".




Saint Jean de Monts
Palais des Congrès
2000

Je dirais tout d'abord qu'il est indispensable de confronter sa création au regard critique d'un public. Évidemment, l'exercice n'est pas sans risques. Que les retours soient positifs ou négatifs, il ne faut céder ni à l'excès d'enthousiasme, ni au découragement. Mais, la plupart du temps les remarques du public confirment les intuitions du peintre. Fidéliser un public n'est pas simple. Les réactions du type "c'est toujours la même chose" ou au contraire "on ne le reconnaît plus, c'est complètement différent" traduisent bien la connivence qui peut se tisser ou se rompre entre l'artiste et son public. La complicité est certes indispensable, mais elle ne doit pas devenir tyrannique. Les expositions sont donc en premier lieu un excellent baromètre de l'évolution du peintre.



Saint Gilles Croix de Vie
avec Michel TESSIER et Joël DABIN
1997

Ensuite, les expositions collectives sont l'occasion de rencontrer d'autres artistes, ce qui est à la fois frustrant et enthousiasmant. Frustrant, car on préfère souvent la peinture des autres (c'est normal, leurs techniques étant différentes, elles paraissent inaccessibles). Enthousiasmant, car c'est précisément  l'occasion d'échanges sur ces différences d'approche. Pour autant, il ne faut jamais quitter une expo en se disant : "ça y est, je vais peindre comme Untel ou Untel !". Il est préférable de ne retenir que quelques détails à mettre au service de sa propre technique.



Saint Jean de Monts
Palais des Congrès
2000

Enfin, les expositions sont l'occasion de vendre sa peinture. Voila bien un débat intéressant : pourquoi vendre sa peinture ? Tout d'abord, il faut avoir conscience du fait que peindre revient cher, très cher. On peut certes pratiquer à l'économie : toiles à deux sous et tubes à quatre centimes... Mais, lorsqu'on veut un résultat intéressant, la bonne qualité des matériels devient indispensable. Alors, les prix montent très vite, la peinture, les toiles, les brosses, les produits chimiques... sans oublier l'encadrement. A un certain stade, il devient vital de vendre sa peinture pour pouvoir continuer à peindre. Ensuite, une peinture qui se vend est forcément une peinture qui plait : c'est donc la preuve d'une reconnaissance à laquelle chacun de nous aspire consciemment ou non. Il est pourtant cruel de se séparer d'une toile qui a requis des mois de gestation. C'est parfois celle que l'on considère comme "la plus belle". J'ai souvent éprouvé cette déchirure en voyant partir certaines de mes favorites. En fait, le temps m'a convaincu de la nécessité d'accepter une forme d'émancipation de ma peinture. Vendre cette toile aimée, c'est aussi la soustraire à ma vue, donc cesser de me dire "je ne ferai jamais mieux !". Garder sa peinture, s'en repaître, devient vite un frein à la création. Ne garder que le souvenir d'une huile ou d'une aquarelle, c'est le prétexte à se surpasser pour retrouver une filiation, un faux air, une similitude... N'est-ce pas là la racine du "style" d'un peintre ? J'ai tendance à le croire...



Saint Jean de Monts
Palais des Congrès
2000

vendredi 9 mai 2014

LA NORMANDIE

Si les côtes vendéennes et le marais furent mes principales sources d'inspiration, je ne suis pas insensible à d'autres horizons. 

Le Cotentin, que j'ai découvert lors de quelques brefs séjours, se singularise par ses lumières si spécifiques : la fusion de bleus multiples, du gris et de l'émeraude m'ont permis de me risquer à l'aquarelle. Cette technique convient parfaitement à la restitution de ces horizons marins au sein desquels les voiles vaporeux se perdent aux confins de profondeurs insoupçonnables.

Voici deux grandes aquarelles rescapées d'une série qui s'est elle-même évaporée au fil du temps. Elles ont été peintes dans la Manche (aux environs de Saint-Marcouf si ma mémoire ne me trahit pas trop).



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mercredi 7 mai 2014

LES PORTS

L'ambiance si particulière d'un port ne peut laisser indifférent. Si l'oreille est bercée par les tintements ininterrompus des accastillages dans les mâts, l'oeil s'évertue à disséquer les formes enchevêtrées et à boire ces lumières incomparables. Les coques aux couleurs tantôt agressives, tantôt lavasses, se trémoussent sous des cieux maritimes si particuliers. La tombée de la nuit insuffle à ces paysages portuaires une dimension magique et éphémère. Traduire toutes ces sensations sur la toile implique un travail complexe. La prise de notes, le croquis, l'esquisse sont nécessairement très rapides si l'on souhaite garder un instantané fidèle. Ensuite, à l'atelier il importe de se remémorer les nuances, les lignes de force et de recréer un compromis entre transparences et structures.

Pour toutes ces raisons (ou ces déraisons) les ports m'ont toujours fasciné.

En voici quelques exemples :



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NOIRMOUTIER
Aquarelle (1995)



NOIRMOUTIER
L'Herbaudière
Huile sur toile (1996)


NOIRMOUTIER
L'Herbaudière
Huile sur toile (1995)


NOIRMOUTIER
L'Herbaudière
Huile sur toile (1995)


LA BARRE DE MONTS
Le Quai
Huile sur toile (1994)


L'ÎLE D'YEU
Le Port de la Meule
Huile sur toile (1995)




mardi 6 mai 2014

DU CROQUIS à L'HUILE

Je travaille le plus souvent à partir de croquis pris à la hâte dans le creux de la main. Toutes les chutes de découpes dans le papier Arches deviennent des supports format carte de visite que j'ai toujours en poche lors de mes pérégrinations. En voici quelques exemplaires :


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Ces deux échantillons sont exécutés à l'encre rouge "aquarellée". Le rouge présente une tonalité intéressante pour restituer les valeurs. Ces dernières sont parfois nuancées par des hachures (cf. 1er croquis).



Le même thème traité d'abord au crayon, puis à l'encre.



Ici, l'encre de Chine est utilisée dans diverses tonalités grâce à des dilutions différentes.




Dans ce cas, c'est une aquarelle très dépouillée qui a précédé le travail à l'huile dans 2 déclinaisons différentes (dans le premier cas, un travail à la brosse, dans le deuxième cas, un travail au couteau).





Pour le panier d'anguilles, tout part d'une photo souvenir : une belle pêche d'anguilles (on ne braconne pas que la lumière !). S'ensuit un petit croquis pour étudier la mise en place. La première huile est beaucoup plus fidèle à la photographie, la seconde s'inspire davantage du croquis (ces deux huiles ont 1 an d'écart).